Le Jet Propulsion Laboratory (JPL) vient de publier quelques nouvelles de la mission Voyager assez fascinantes : pour rappel il s'agit tout simplement, de l'objet d'origine humaine le plus lointain...
A l'époque en 2012, lorsque la NASA avait annoncé la sortie de Voyager 1 du système solaire, un début de polémique avait agité les astronomes, quant à la notion même de limite du système solaire.
Hors Voyager 1, brave petite sonde des années 70'(!) continue à envoyer des informations, confirmant sa sortie effective de l'héliosphère.
Tout d'abord la densité de particules est 40 fois plus grande qu'elle ne l'était à l'intérieur. Cela confirme l'idée d'une bulle crée par le vent solaire. Par ailleurs l'orientation du champ magnétique est modifiée d'une quarantaine de degrés par rapport à la valeur que mesurent toutes les autres missions spatiales, une valeur propre au système solaire.
Les scientifiques expliquent cela par un effet de deflection créer par le vent solaire sur le milieu interstellaire. Ils citent l'analogie d'un ruban (IBEX) de caoutchouc qui serait étiré dans une certaine direction, et l'heliosphere agirait comme une balle sur ce ruban, le deformant localement. Il prédisent que Voyager 1 mettra environ 10 ans pour sortir complètement de cette zone et retrouver un champs magnétique relativement constant pendant très longtemps...
De son côté, Voyager 2 devrait également sortir du système solaire d'ici quelques années. Les sondes lancées en 1977 (l'année de ma naissance ?) à 15 jours d'intervalle s'étaient payé le "Grand Tour" visitant les planètes une à une (et je repense à l'exposé de Dominique sur la dynamique du vol spatial). Voyager 2 est à la traîne car elle s'était payé le flyby de Uranus et Neptune. Là aussi je repense aux images de Neptune, arrivant en 1989. J'étais chez ma grand mère ce jour là et ca m'avait fasciné...
L'article original que je vous ai résumé à la va vite est visible
ici.
L'infini c'est long, surtout vers la fin
