Période des phémus

nzv

07-11-2014 à 18:14:50
Bonjour,

comme vous le savez peut-être déjà, nous somme entrés depuis le mois d'octobre dans la période des phémus.
Il s'agit des phénomènes mutuels entre les satellites de Jupiter que l'on peut observer environ tous les 6 ans, en raison d'un alignement parfait : la Terre, le Soleil et les satellites de Jupiter sont coplanaires, autrement dit, nous évoluons tous dans le même plan.

On peut donc observer tantôt des occultations d'un satellite par un autre. Tantôt l'eclipse d'un satelitte par un autre. Et plus fréquemment, des rapprochements très serrés entre les satellites.
Pour bien profiter de ce spectacle, il faut une optique puissante, je dirais au moins 2m de focale sinon plus (n pas hésiter à utiliser une barlow) et tant qu'à faire, du diamètre histoire d'avoir quelque chose de lumineux et détaillé, car on doit utiliser des oculaires puissants.

En imagerie, ça peut le faire aussi. Attention, il faut être matinal et ponctuel car les phénomènes ne durent que quelques minutes.
Sur webastro, un astram a publié une image superbe que je vous laisse admirer :



Ici il s'agit de l'occultation de Io par Callisto, qui a eu lieu le dimanche 2 novembre 2014 autour de 7h du matin heure française.
La capture est faite avec un C14 avec un barlow x3 de Televue et un ADC pour réduire le chromatisme dût à l'atmosphère.
Je ne sais pas pour vous, mais moi je trouve cette image incroyable. Notez la différence d'albédo entre les deux satellites...

Séb, c'est pour toi ce genre de défi. Tu as tout le matos nécessaire pour cela alors go!

Nico

L'infini c'est long, surtout vers la fin
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07-11-2014 à 18:25:48
Bah Seb a le tube qu'il faut mais pour le reste, avec son petit crayon??????
Surtout à la vitesse ou ça va il va terminer son croquis avec un satellite de chaque coté de JUJU
07-11-2014 à 18:32:58
Ça doit pouvoir se "choper au C11, et une barlow de 2,5 x (j'ai !!!)

Mais pour être matinal, et Juju assez haute ? on repassera...

C'est dans la difficulté que l'ASTAM se révèle.

nzv

07-11-2014 à 21:04:07
Ouais au C11 ça doit être jouable. Pas hésiter non plus à stacker les barlows si tu en as plusieurs. Pour cette histoire d'horaires, il fait voir en fait. Juju se lève autour de minuit en ce poment donc c'est peut être jouable en seconde partie de nuit, apres uke petite séance photo et quand la turbu est au minimum.
JP, concernant Sebastien, je pensais plutôt à la petite camera planétaire dont il a fait l'acquisition récemment ;-)


L'infini c'est long, surtout vers la fin
09-01-2015 à 20:47:56
Bonsoir à tous

Un gigantesque cliche de la galaxie d 'ANDROMEDE plus une video
Je pense que cela va vous intéresser

http://buzzly.fr/la-nasa-a-publie-un-gitantesque-cliche-de-la-galaxie-d-andromede-ou-figurent-pres-de-100-millions-d-etoiles.html

Astronomicalement
Françoise
11-01-2015 à 17:37:33
je ne vous promets rien mais dès que la santé est au mieux je vous tente ça à la dmk et avec au moins f/d 30 pour commencer ;)

Ni le froid,ni l'adversité n'arrêtent l'astram
17-01-2015 à 20:45:56
[ Bonsoir à tous

PETITE INFO

En attendant un ciel clément


img]



Le réseau de télescopes de nouvelle génération dédié à la recherche de transits (NGTS pour Next-Generation Transit Survey) a capté avec succès sa première lumière depuis l'Observatoire de Paranal de l'ESO au nord du Chili. Ce réseau a pour objectif de détecter des transits exoplanétaires – des planètes qui, lorsqu'elles passent devant leur étoile hôte, génèrent une faible diminution de l'éclat de l'étoile, susceptible d'être enregistrée par des instruments dotés d'une grande sensibilité. Les télescopes auront pour mission de découvrir des planètes de la taille de Neptune ainsi que des planètes de dimensions inférieures, dont le diamètre est compris entre deux et huit diamètres terrestres.

Au nombre de douze et disposés en réseau, les télescopes de nouvelle génération dédiés à la recherche de transits (NGTS) sont dotés chacun d'une ouverture de 20 centimètres [1] et constituent un système d'observation à grand champ. Ce nouvel instrument développé par un consortium européen (Royaume-Uni, Suisse et Allemagne) a été installé à l'Observatoire de Paranal de l'ESO au nord du Chili. Il bénéficie donc de remarquables conditions d'observation ainsi que de l'appui d'excellentes installations situées à proximité.

“Nous avions besoin d'un site caractérisé par un grand nombre de nuits claires ainsi qu'un air pur et sec, afin de réaliser des mesures aussi précises et fréquentes que possible – Paranal s'est imposé comme le meilleur choix”, confie Don Pollacco de l'Université de Warwick au Royaume-Uni, également l'un des porteurs du projet NGTS.

NGTS est conçu pour fonctionner en mode robotisé. Il surveillera en permanence la luminosité de centaines de milliers d'étoiles relativement brillantes du ciel austral, à la recherche de transits exoplanétaires. Lorsqu'il mesurera la brillance des étoiles, il atteindra un degré de précision – voisin du millième – inédit pour un télescope au sol de sondage doté d'un grand champ d'observation[2].

L'obtention d'un tel degré de précision dans la mesure de luminosité, sur un grand champ qui plus est, requiert un haut niveau de technicité. Mais, la parfaite maîtrise des technologies requises pour le bon fonctionnement du NGTS a été démontrée au moyen d'un prototype de taille réduite qui opéra à La Palma, dans les Iles Canaries, de 2009 à 2010. Le NGTS s'appuie également sur le succès de l'expérience SuperWASP, qui a permis la détection de planètes géantes gazeuses.

Les découvertes du NGTS constitueront des objets d'étude pour d'autres télescopes parmi lesquels le Très Grand Télescope (VLT) de l'ESO. L'un des objectifs est de détecter de petites planètes dont la luminosité est suffisamment importante pour permettre la détermination de leur masse. S'ensuivra le calcul de leur densité qui fournira des indications sur leur composition interne. Lorsqu'elles effectuent leurs transits, il est par ailleurs possible de sonder l'atmosphère des exoplanètes. Au cours du transit, une fraction de la lumière en provenance de l'étoile traverse en effet l'atmosphère de la planète– lorsqu'elle en est pourvue, lui conférant une signature, de faible amplitude mais mesurable. A ce jour, seules quelques observations aussi délicates ont été effectuées. Le NGTS devrait offrir un bien plus grand nombre de cibles potentielles.

Il s'agit du premier réseau de télescopes hébergé, sans pour autant être exploité par l'ESO, sur le site de Paranal. Plusieurs autres instruments de ce type équipent l'Observatoire de La Silla et fonctionnent sur la base de modalités analogues. Les données acquises par le NGTS enrichiront les archives de l'ESO et seront accessibles aux astronomes du monde entier pour les décennies à venir.

Peter Wheatley, l'un des instigateurs du projet NGTS de l'Université de Warwick, conclut ainsi : “Nous sommes impatients de partir à la recherche de petites planètes autour d'étoiles proches. Les découvertes du NGTS d'une part, les observations de suivi effectuées par les télescope sol et espace d'autre part, constitueront des étapes importantes dans notre quête et notre étude des atmosphères et de la composition de petites planètes telles que la Terre.”

Astronomicalement
Françoise




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