MESSIER 33 IMAGE DU VLT

10-08-2014 à 21:16:51
BONJOUR


Le télescope de sondage (VST) installé sur le VLT à l'Observatoire Paranal de l'ESO au Chili, a acquis une magnifique image détaillée de la galaxie Messier 33. Cette spirale, la seconde galaxie massive la plus proche de notre Voie Lactée, est constellée d'amas d'étoiles brillants ainsi que de nuages de gaz et de poussière. Cette nouvelle image figure parmi les vues à grand champ les plus détaillées de cet objet dont nous disposons à l'heure actuelle. Elle montre clairement les nombreux nuages de gaz brillant avec une couleur rouge qui parsèment ses bras spiraux.

Messier 33, par ailleurs connue sous l'appellation NGC 598, se situe à quelque trois millions d'années lumière de la Terre dans la petite constellation septentrionale du Triangle. Egalement baptisée Galaxie du Triangle, elle fit l'objet d'observations de la part de Charles Messier, célèbre chasseur de comètes français, en août 1794. Ce dernier lui attribua le numéro 33 dans son fameux catalogue de nébuleuses et d'amas d'étoiles remarquables. Toutefois, il ne fut pas le premier à noter l'existence de cette galaxie spirale ; une centaine d'années auparavant, l'astronome sicilien Giovanni Battista Hodierna en avait probablement déjà fait mention.

Bien que la Galaxie du Triangle occupe le nord du ciel, elle peut être aperçue au-dessus de l'horizon sud de l'Observatoire de Paranal de l'ESO au Chili. Toutefois, elle ne culmine pas à grande hauteur dans le ciel de Paranal. Cette image a été acquise par le télescope de sondages (VST) du VLT, un télescope à la pointe de la technologie de 2,6 mètres de diamètre dont le champ équivaut à deux fois la surface de la pleine Lune. Cette image résulte de la superposition de nombreux clichés, pris pour certains au travers d'un filtre ne laissant passer que la lumière en provenance du gaz d'hydrogène, ce qui explique pourquoi les nuages de gaz brillant de couleur rouge qui parsèment les bras de la galaxie spirale paraissent si proéminents.

Les bras spiraux de Messier 33 abritent de nombreuses régions de formation stellaire, au premier rang desquelles figure la nébuleuse géante NGC 604. D'un diamètre voisin de 1500 années lumière, NGC 604 constitue l'une des plus vastes nébuleuses en émission situées à relative proximité de la Terre et dont nous ayons connaissance. Elle couvre une superficie 40 fois supérieure à la portion visible d'une nébuleuse bien plus célèbre et proche de nous, la nébuleuse d'Orion.

La Galaxie du Triangle est la troisième galaxie la plus massive du Groupe Local qui rassemble la Voie Lactée, la Galaxie d'Andromède et une cinquantaine d'autres galaxies de dimensions plus modestes. La Galaxie du Triangle peut être aperçue à l'œil nu dans un ciel exceptionnellement sombre et clair à la fois. A ce titre, elle constitue l'objet céleste le plus lointain visible à l'œil nu. Toutefois, elle s'approche de notre galaxie à la vitesse de 100 000 km/h – à long terme, et à force de patience, les conditions de son observation s'avèreront donc bien meilleures !

Une vue rapprochée de cette magnifique nouvelle image permet d'examiner en détail les bras spiraux de la galaxie, véritables sièges de formation stellaire. Elle offre également une vue imprenable sur les nombreuses galaxies distantes situées à l'arrière plan des multiples étoiles et nuages brillants de NGC 598.
Astronomicalemet

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11-08-2014 à 00:20:04
Mille excuses
J'ai oublié d'insérer le lien


http://www.eso.org/public/archives/images/screen/eso1424a.jpg

Astronomicalement
12-09-2014 à 14:46:02
Bonjour

Image de la sonde ROSETTA



[img ][/img]La




nouvelle image de la comète Churyumov-Gerasimenko réalisée par Rosetta est à couper le souffle. À seulement 62 km de distance, la sonde européenne est capable de voir des détails de 2 mètres grâce à sa caméra Osiris. Sur ce cliché daté du 5 septembre 2014, l'arrière du noyau cométaire est à gauche, tandis que sa tête remplit le reste du cadre.

Le site d'atterrissage du module Philae, qui doit se poser sur « Chury » le 11 novembre, sera décidé au Cnes à Toulouse ce 14 septembre, pour une confirmation un mois plus tard après une phase d'étude intensive. Un site de secours sera annoncé le même jour.

David Fossé, le 9 septembre 2014


Des rochers "collés" à flanc de falaise

ASTRONOMICALEMENT

FRANCOISE
12-09-2014 à 18:24:34
Simplement fabuleux !!!

C'est dans la difficulté que l'ASTAM se révèle.
15-09-2014 à 17:27:25
là i l y a de la résolution dis donc
par contre j'avoue que ça pas été facile avec les 800 m de barlow derrière le cassegrain.....

d'accord je sors !!! lol

Ni le froid,ni l'adversité n'arrêtent l'astram
18-09-2014 à 13:31:49

e module Philae visera le site J à la surface de la comète Churyumov-Gerasimenko. Réunis ce week-end, les scientifiques de la mission Rosetta ont finalement décidé que parmi les 5 sites présélectionnés sur la comète “Chury”, le site J serait leur cible prioritaire.

Celui-ci se trouve sur le "sommet" du plus petit des deux lobes qui constituent la comète. C'est surtout celui qui offre la meilleure possibilité de faire fonctionner toutes les expériences de Philae pendant les 2 premiers jours qui suivront son atterrissage, prévu le 11 novembre 2014 au terme d'une descente de 7 heures.

Vue spectaculaire sur geyser

Contrairement au site A, ce terrain n'offre pas de vue plongeante sur l'autre lobe de la comète. Mais les scientifiques l'ont choisi aussi parce qu'il se trouve à environ 500 m d'une zone active d'où s'éjectent dans l'espace poussières et gaz. Autrement dit, la vue sur un véritable geyser cométaire est probable.

Le site C en secours

La zone qui entoure le site J n'est pas très plate. D'autres images à haute résolution seront nécessaires pour déterminer si l'atterrissage de Philae est vraiment possible. S'il se révèle inaccessible, les responsables de Rosetta se rabattront sur le site C (ci-dessous), choisi en solution de repli.

19-10-2014 à 21:00:47
Bonsoir

Un évènement à suivre

Un phénomène aux manifestations imprévisibles

L'astre, qui file à travers l'espace à 202.000 km/h (56 km par seconde !), a peu de chance d'entrer en collision avec Mars. Mais les scientifiques se délectent par avance de pouvoir étudier sa trajectoire et sa traînée.

Siding Spring fait la taille d'une petite montagne mais sa consistance est probablement poudreuse, comme une meringue qui fondrait dans la bouche, a expliqué Carey Lisse, astrophysicien au laboratoire de physique appliquée de l'université Johns Hopkins. Elle doit être composée de glaces très volatiles (méthane, monoxyde de carbone), qui fondent très facilement. Elle n'a jamais vraiment été soumise à une forte chaleur auparavant, selon lui. Sa température pourrait augmenter de plus de 100°C en quelques heures, d'après les projections.

VIDEO. Une comète va frôler Mars dimanche : l'animation de la Nasa (Courtesy NASA/JPL-Caltech)


«Je pense qu'il est peu probable qu'elle soit détruite», a commenté Jim Green, directeur du département des Sciences planétaires au siège de la Nasa à Washington. «Reste à savoir si elle va conserver sa structure ou non, c'est d'un grand intérêt». Et le chercheur de s'interroger : «Allons-nous voir des météorites dans l'atmosphère de Mars ? Les comètes sont très imprévisibles».

Les scientifiques sont curieux d'apprendre si la comète s'est déjà en partie désagrégée au cours de son approche vers la Planète rouge. «Il est possible que Mars provoque un peu plus d'activité, c'est la raison pour laquelle nous regardons», a poursuivi Carey Lisse.

Curiosity et Opportunity devraient envoyer des images

La Nasa a éloigné ses engins en orbite autour de la planète rouge, en les positionnant à l'abri derrière Mars, afin qu'ils ne soient pas endommagés par les débris très rapides de Siding Spring.

Même si les satellites Mars reconnaissance orbiter, Mars Odyssey et Maven ont été repositionnés afin d'éviter également qu'ils ne soient saupoudrés de poussières nocives, les scientifiques espèrent pouvoir recueillir de précieuses informations sur ce passage en rase-motte spatial.

Les deux robots martiens Curiosity et Opportunity vont également être sollicités. Ils vont orienter leurs caméras vers le ciel martien et devraient envoyer leurs images vers la Terre dans les jours, semaines et mois suivants, selon la Nasa. Sans oublier le satellite indien Mars Orbiter Mission, qui a rapporté sur Twitter qu'il comptait bien profiter de l'événement.

site le parisien.fr video une comète frôle MARS

Astronomicalement
Frrançoise
20-10-2014 à 11:03:52
j'espère qu'on aura des jolies photos de l'événement !
A+
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