DECOUVERTE D'UNE EXOLUNE

14-04-2014 à 15:35:39
BONJOUR à TOUS


A-t-on découvert la première exolune ?

En utilisant la méthode des microlentilles gravitationnelles, des chercheurs ont peut-être découvert la première exolune en orbite autour d’une exoplanète flottante située à près de 2 000 années-lumière de la Terre.

Exoplanète et exolune ?
Des astronomes auraient découvert, ou bien la première exolune en orbite autour d’une exoplanète flottante, qui ne tournerait autour d’aucune étoile, ou bien une exoplanète de la masse de Neptune en orbite autour d’une étoile naine située près du centre de notre galaxie.
© NASA/JPL-Caltech

Au dernier pointage, 1 780 exoplanètes avaient été détectées. Il y en a de toutes les tailles et de toutes les masses. Dans les premiers temps de la recherche exoplanétaire ce sont essentiellement des planètes très massives et volumineuses, de grosses Jupiter, qui ont été observées. Ces dernières années, l’amélioration des techniques utilisées a permis la découverte d’un nombre croissant de planètes de « seulement » quelques masses terrestres. Mais l’annonce faite aujourd’hui dans la revue Astrophysical Journal par une équipe internationale à laquelle participent des chercheurs de l’Institut d’astrophysique de Paris constitue une première.




Ces chercheurs ont observé un phénomène qui ne peut s’expliquer, selon eux, que de deux façons différentes : soit par l’existence d’une exoplanète d’une masse équivalente à 4 fois celle de Jupiter autour de laquelle tournerait une exolune de 0,5 fois la masse de la Terre ; soit par une exoplanète de 18 fois la masse de la Terre en orbite autour d’une étoile très peu massive, à peine 0,12 fois la masse de notre Soleil.

Les 2 hypothèses...
Cette figure montre notre galaxie, vue du dessus. Le Soleil et le Système solaire sont indiqués par la flèche noire. Le panneau de gauche montre le premier scénario : une planète gazeuse avec son exolune dans la « banlieue » du Système solaire (à près de 2 000 années-lumière de distance). Le panneau de droite montre le deuxième scénario : un système composé d’une étoile de faible masse et d’une planète de type Neptune à presque 23 000 années-lumière ; ce système serait animé d’une grande vitesse relative dans notre galaxie.
© IAP

Dans le premier cas, l’exoplanète et son exolune auraient la particularité de se déplacer librement dans l’espace interstellaire, à près de 2 000 années-lumière de nous, sans orbiter autour d’une étoile, d’où le nom d’exoplanète flottante ou errante. Dans le second cas, l’étoile de faible masse et l’exoplanète volumineuse seraient situées à près de 23 000 années-lumière de nous et se déplaceraient à très grande vitesse par rapport à notre ligne de visée. Les responsables de cette découverte estiment ne pas pouvoir trancher entre les deux interprétations, aussi extraordinaires l’une que l’autre, mais ils pensent que la première solution, c’est-à-dire l’existence d’un couple exoplanète-exolune qui se déplacerait librement dans l’espace, sans être lié gravitationnellement à une étoile, ne peut pas être exclue. La méthode d’observation utilisée, celle de l’observation de l’amplification apparente du flux lumineux d’une étoile située à l’arrière-plan lors du passage du couple devant elle, par un effet de microlentille gravitationnelle, a déjà été utilisée avec succès depuis plus d’une décennie pour rechercher des exoplanètes ; elle a notamment permis la découverte d’une exoplanète de quelques masses terrestres, en 2006 (Beaulieu et al., 2006, Nature).


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19-05-2014 à 15:15:04
BONJOUR

Mercure rétrécit irrésistiblement

Rabougrie et ridée comme une vieille pomme : ainsi apparaît la planète MERCURE sur les images de MESSENGER La sonde américaine , qui survole depuis 2011 la planète la plus légère du système solaire ,a permis aux géologue de CARNEGIE institution de WASHINGTON d'en analyser les reliefs

Résultat ----------- près de 6000 crêtes et escarpements attestent que MERCURE se contracte Elle aurait perdu , en quatre milliards d'années d'existence , 44 km de tour de taille , soit 14 KM diamètre ( sur 4800 km )

Les planétologues soupçonnaient déjà que l' ampleur de ce rétrécissement était plus importante que les rares images ramenées par la sonde MARINER 10 dans les années 1970 laissaient supposer .

C'est désormais une certitude Il faut dire que l'intérieur de MERCURE est très particulier / son coeur métallique occupe 75 à 80 % de son diamètre contre 50% chez les autres planètes .
Au fur et à mesure qu'elle perd de sa chaleur interne , le métal se contracte et la surface s'affaisse ,formant les escarpements observés

Et la TERRE ? Elle rétrécie aussi , quoique plus faiblement

Mais le fait que la croûte terrestre se recycle régulièrement , ( contrairement à celle de MERCURE ,constituée d'un bloc de roche continu ) empêche de savoir de combien exactement
20-05-2014 à 11:50:10
ah oui !...
les planètes aussi se contractent ? (comme les étoiles) intéressant. (source de chaleur interne du coup...)
20-05-2014 à 22:55:02
merci pour ces infos pertinentes!!!
j'avais jamais entendu parlé de ce phénomène mais en y pensant c'est logique !

les planètes serrent la ceinture comme nous avec la crise !
quelle solidarité ! lol !

Ni le froid,ni l'adversité n'arrêtent l'astram
09-07-2014 à 16:03:14
Bonjour à tous

De nombreux témoins ont signalés des NUAGES NOCTILUQUES depuis la FRANCE la BELGIQUE et l' ALLEMAGNE le 4 Juillet 2014
comme le montre cette photos prise depuis l' ALLEMAGNE

Il s'agit de nuages visibles la nuit et relativement lumineux

Ces nuages sont observés habituellement depuis les régions polaires
Situés à environ 85 km d' altitude, ils sont si hauts qu'à la fin du crépuscule , le Soleil parvient à les éclairer par en dessous ,quand il est juste sous l' horizon

Sous nos latitudes , l'apparition des nuages Noctiluques reste rare . Mais ils sont visibles de plus en plus souvent , et c' est probablement dû au réchauffement climatique

paradoxalement , ces couches d' atmosphère sont de plus en plus froides , car une partie croissante du rayonnement reçu au sol , n'est pas réémise vers l'espace

On peut espérer voir ces nuages jusqu'au 15 Août

Ne manquez de surveiller l' horizon NORD En espérant un ciel clément !!!!!!!!!!!!!!

D 'après l' article de J L DAUVERGNE

Astronomicalement

Françoise






















10-07-2014 à 23:19:41
merci Françoise on va monter la garde ;)
bon.....pour l'instant il y a plein de nuages.....mais de pluie ceux là :(

Ni le froid,ni l'adversité n'arrêtent l'astram
15-07-2014 à 19:06:59
Bonjour à tous

Un petit article , qui je pense vous intéressera

Un groupe d'astronomes a pu suivre en temps réel le processus de formation de poussière d'étoiles qui succède à l'explosion d'une supernova. Ils montrent, pour la toute première fois, que ces usines de poussière cosmique fabriquent leurs grains en deux étapes : débuté peu après l'explosion, le processus se poursuit longtemps après. Pour ce faire, l'équipe a analysé, au moyen du Très Grand Télescope (VLT) de l'ESO installé au nord du Chili, la lumière en provenance de la supernova SN2010jl, à mesure qu'elle décroissait en intensité.

L'origine de la poussière cosmique présente au sein des galaxies demeure, aujourd'hui encore, un mystère [1]. Les astronomes pensent que les supernovae constituent la première source de poussière, en particulier dans l'Univers jeune, mais le processus de condensation et de croissance des grains de poussière reste en partie méconnu. Tout comme les raisons de leur survivance aux conditions hostiles qui règnent dans les galaxies à formation d'étoiles. Des observations effectuées au moyen du VLT de l'ESO qui équipe l'Observatoire Paranal au nord du Chili, lèvent le voile pour la toute première fois.

Une équipe internationale a observé la supernova baptisée SN2010jl au moyen du spectrographe X-Shooter. Ces observations ont été effectuées à dix reprises : neuf fois au cours des mois qui ont suivi l'explosion, puis 868 jours après l'explosion, dans les domaines visible et proche infrarouge à la fois [2]. Cette supernova d'une brillance exceptionnelle est le fruit de l'explosion d'une étoile massive au sein de la galaxie naine UGC 5189A.

"La combinaison des données acquises au cours des neuf premières sessions d'observation nous a permis d'étudier, pour la toute première fois, le processus d'absorption des différentes longueurs d'onde de la lumière par la poussière située autour de la supernova", nous confie Christa Gall de l'Université Aarhus au Danemark, auteur principal de l'étude. "Ainsi donc, nous avons recueilli de nombreuses informations inédites concernant cette poussière d'étoile".

L'équipe a découvert que la formation de poussière débute peu après l'explosion et se poursuit sur une longue période de temps. Les nouvelles mesures ont également fourni de précieuses informations
concernant la taille des grains de poussière ainsi que leurs constituants. Ces découvertes vont au-delà des résultats obtenus par le Vaste Réseau d'Antennes (Sub-)Millimétrique de l'Atacama (ALMA). Pour mémoire, ALMA avait détecté les restes d'une supernova récente, riche en poussière nouvellement formée à partir de la célèbre supernova 1987A (SN 1987A; eso1401).

L'équipe a découvert que les grains de poussière dont le diamètre est supérieur au micron (millième de millimètre) se sont formés rapidement au sein de la matière dense qui entoure l'étoile. Cette taille, bien que réduite à nos yeux, est élevée pour un grain de poussière cosmique, et c'est cette taille étonnamment élevée qui leur confère une importante résistance aux processus violents et destructeurs qui règnent dans
l'environnement des restes de supernovae. Ainsi donc, l'une des questions posées dans l'article
d'ALMA trouve ici une réponse : les grains de poussière sont de dimension supérieure à celle que nous envisagions.

"Le fait que nous ayons détecté la présence de grains de taille élevée peu après l'explosion de la supernova suppose l'existence d'un processus rapide et efficace de création de ces grains" précise Jens Hjorth de l'Institut Niels Bohr de l'Université de Copenhague au Danemark, co-auteur de l'étude. Et d'ajouter : "Nous ne connaissons absolument rien de ce processus".

Toutefois, les astronomes pensent connaître le site de formation de cette nouvelle poussière : au cœur de la matière expulsée par l'étoile avant même que celle-ci n'explose. Lorsque l'onde de choc de la supernova s'est propagée dans l'espace, elle a créé une enveloppe de gaz froid et dense – en d'autres termes, un environnement propice à la création et à la croissance des grains de poussière.

Les résultats des observations suggèrent que, dans un second temps, soit quelques centaines de jours plus tard, un processus accéléré de formation de la poussière à partir de la matière éjectée de la supernova se met en place. Si la création de poussière au sein de SN2010jl se poursuit au rythme observé, 25 ans après l'explosion de la supernova, la masse totale de poussière représentera l'équivalent d'une demi-masse solaire. Cette quantité de poussière est voisine de celle observée dans l'environnement d'autres supernovae telle SN 1987A.

"Les observations astronomiques antérieures ont montré l'existence de vastes quantités de poussière au cœur des restes de supernovae mais ont pu aussi prouver que de faibles quantités de poussière étaient effectivement formées lors des explosions de supernovae. Les nouvelles observations permettent de résoudre cette apparente contradiction", conclut Christa Gall.

Notes
[1] La poussière cosmique est constituée de grains de silicate et de graphite – des minéraux que l'on trouve également en abondance sur Terre. La suie d'une bougie est très semblable à la poussière de graphite cosmique – toutefois, la taille des grains de suie est plus de dix fois supérieure à celle des grains de graphite cosmique.

[2] La lumière en provenance de cette supernova a été pour la première fois captée en 2010. D'où son appellation SN2010jl. Elle figure parmi les supernovae de type IIn. Les supernovae de type II résultent de la violente explosion d'une étoile dont la masse excède les huit masses solaires. Les supernovae de type IIn montrent des spectres dotés de fines raies d'hydrogène. Ces raies résultent de l'interaction entre la matière éjectée par la supernova et la matière déjà présente dans l'environnement de l'étoile.

Astronomicalement

Françoise
22-07-2014 à 15:16:02
Bonjour

21/07/2014 - Découverte d'une étoile supermassive dans l'Aigle


Une étoile de 100 à 180 masses solaires a été découverte dans une région de formation d'étoiles de la constellation de l'Aigle, baptisée W49. Selon les observations menées avec les télescopes VLT et NTT (au Chili), et LBT (Arizona), sa température serait d'environ 40 000 degrés et son éclat d'environ deux millions de fois la luminosité solaires Selon certaines études, des étoiles de 300 masses solaires pourraient exister dans la Galaxie.

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