inversion des pôles du soleil le 31 DECEMBRE 2013

08-01-2014 à 16:55:10
Bonsoir à tous

Le Nord est au Sud et le Sud est au Nord. Vous être complètement à l'ouest ?

La NASA a annoncé que le Soleil venait "de se retourner, de haut en bas". Plus concrètement, cela signifie surtout que son pôle nord et son pôle sud se sont inversés, lui permettant d'atteindre le point médian du cycle solaire 24. Et qui dit inversion des pôles, dit évidemment changement dans le champ magnétique du Soleil. Désormais, ce dernier va commencer à se déplacer dans des directions opposées afin d'entamer la second partie d'un processus long de 22 années (la durée d'un cycle solaire). Dans onze ans donc, les pôles nord et sud du Soleil s'inverseront de nouveau, clôturant le cycle 24.

"L'inversion du champ magnétique du Soleil est, littéralement, un événement majeur", rappelle le Docteur Tony Phillips, de la NASA, repris par The Independent
. Pour cela, le champ magnétique de chaque pôle s'affaiblit, puis devient nul. Et finalement, il émerge de nouveau avec la polarité inverse. "C'est une partie tout à fait normale du cycle solaire", précise Phil Scherrer, physicien solaire à l'Université de Stanford.

]Un processus lent

À l'apogée de cette inversion magnétique, l'activité solaire augmente, les taches solaires sont de plus en plus présentes, et les éruptions solaires comme les éjections de masse coronale plus fréquentes", indique Karen C. Fox de la NASA. Mais l'inversion des pôles est un mécanisme lent et stable. Selon Todd Hoeksama, physicien solaire, c'est "un peu comme une marée qui monte ou qui descend

. Chaque petite vague apporte un peu plus d'eau et, finalement, vous obtenez une inversion complète". Néanmoins, ce n'est pas un processus parallèle. Ainsi, si le pôle nord a inversé sa polarité au début du mois de décembre, le pôle sud a été obligé d'accélérer la cadence pour le rattraper et changer avant la fin de l'année 2013. Et la portée d'un tel changement devrait être conséquente. "Le domaine d'influence du champ magnétique du Soleil, aussi connu sous le nom d'héliosphère, s'étend à des milliards de kilomètres au-delà de Pluton. Les changements de polarité du champ magnétique se propagent jusqu'à la sonde Voyager, au portes de l'espace interstellaire", détaille Tony Phillips.

Pas de conséquences catastrophiques

Alors bien sûr, au premier abord, un tel changement peut surprendre voire paraitre inquiétant. Pourtant, pas de panique, la galaxie ne devrait pas subir de bouleversement catastrophique. En effet, les conséquences d'un tel changement de polarité sont bien plus subtiles et touchent principalement l'exploration spatiale plutôt que la vie quotidienne des habitants de la Terre. "Les rayons cosmiques sont dangereux pour les astronautes et les sondes spatiales. Et en cas de changement de polarité, ils sont affectés. Ce sont alors des particules d'énergie accélérées pratiquement à la vitesse de la lumière grâce à des supernovas et d'autres événements violents de la galaxie.

Certains chercheurs pensent que cela pourrait affecter le climat sur la Terre ou encore favoriser la présence de nuages", avance Tony Phillips, dans un communiqué. D'un autre côté, les aurores boréales et leur homologue du sud, les aurores australes, devraient être plus fréquentes et surtout plus visibles, notamment lorsqu'elles atteignent leur phase finale. Un cycle étonnamment faible Depuis son commencement, le cycle solaire 24 s'est avéré plutôt imprévisible. Premièrement, il a pris environ une année de retard, puisque l'activité solaire de 2009 était très faible. Cela a poussé les astronomes à décaler le point médian du cycle de 2012 à 2013. Selon les experts, le cycle solaire 24 est d'ores et déjà l'un des plus faibles de l'Histoire.
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08-01-2014 à 22:15:40
Belle présentation très précise du cycle solaire.


Ils ne savaient pas que c'était impossible... alors ils l'ont fait !!
[Mark Twain]
09-01-2014 à 21:03:38
Très intéressant et instructif !
16-01-2014 à 19:57:17

Bonsoir à tous

Article paru dans CIEL et ESPACE


On ne compte qu'une poignée d'exoplanètes détectées au sein d'amas d'étoiles. Une équipe internationale vient d'en débusquer trois d'un coup.

Imaginez une voûte ponctuée de centaines de points cent, mille fois plus brillants que Sirius et Canopus. C'est certainement à cela que doit ressembler le ciel nocturne depuis l'une des trois planètes découvertes dans l'amas stellaire Messier 67 par une équipe internationale d'astronomes.

En effet, les étoiles qui le composent, toutes liées gravitationnellement, sont très proches les unes des autres : environ 40 000 unités astronomiques.

Les planètes peuvent survivre dans les amas

« Jusqu'à récemment, il était établi que les planètes ne pouvaient pas s'y former car l'interaction gravitationnelle pouvait détruire les jeunes disques protoplanétaires, explique Piercarlo Bonifacio, de l'observatoire de Paris. Mais en 2013, des observations ont contredit cette hypothèse, et notre étude enfonce le clou. »

Pour mettre la main sur les trois planètes, les chercheurs ont surveillé pendant six ans 88 étoiles en scrutant le léger mouvement d'avant en arrière de l’étoile occasionné par sa planète (méthode des vitesses radiales).

Une planète autour du vrai jumeau du Soleil?

« L'une d'entre elles est en orbite autour d'une étoile remarquable : l'une des étoiles les plus similaires au Soleil identifiées à ce jour, poursuit le chercheur. Or, c'est une Jupiter chaude [une planète géante très proche de son étoile, NDLR], un type de planète qui n'existe pas dans le Système solaire. Ce qui signifie que les propriétés d'une étoile n'influencent pas la structure du système qui se formera autour. »

Astronomicalement

Françoise
17-01-2014 à 23:14:04
marrant : je me souviens qu'on s'était posé la question lors d'une réunion : à quoi ressemble le ciel dans un amas globulaire...
20-01-2014 à 17:15:15
En effet, voilà une question que j'avais posée, y a t-il des planètes dans les amas globulaires? et quelle distance entre les étoiles? C'est un début de réponse!

bravo Françoise pour cet article très intéressant sur l'inversion des pôles du soleil , et quelles influences sur la terre? Hum, un début de réponse mais pas convaincu sur le peu d'incidence!
20-01-2014 à 21:39:32
Bonsoir à tous

Une video à voir absolument

sur Google Le soleil voit double dans le cielGde MOSCOU

Un passager du métro de MOSCOU a filmé un étonnant phénomène dans le ciel moscovite UN PARHELIE Le phénomène se produit lorsque le soleil est bas et que l'atmosphère se trouve chargé de cristaux de glace

Astronomicalement

Françoise


22-01-2014 à 17:02:22
Bonsoir

Après deux ans et demi d’hibernation et son passage à 800 millions de kilomètres du Soleil, la sonde Rosetta vient de sortir de sa torpeur et poursuit sa mission vers la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko qu'elle approchera au mois d'août prochain . Retour en chiffres sur ce projet lancé il y a presque dix ans

La sonde Rosetta, lancée par l’Esa le 2 mars 2004, était programmée pour sortir de son sommeil ce lundi 20 janvier à 10 h 00 TU, après avoir été mise en veille en juin 2011 pour économiser son énergie. En ligne de mire : la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko (67P/T-G), qui devrait fournir des informations sur la formation de notre Système solaire. Petit résumé chiffré.

3.000
À son lancement, la sonde Rosetta pesait environ 3.000 kg, soit 3 t. Mais aujourd’hui, une partie des 1.650 kg de carburant a été consommée lors 6 milliards de km parcourus en dix ans. L’essentiel du poids sec provient de l’orbiteur, qui pèse 1.230 kg. L’atterrisseur Philae ne représente qu’un quintal.
12
L’orbiteur de la sonde Rosetta mesure 2,8 x 2,1 x 2 m. Soit environ 12 m3.

0,63
Le lander Philae est plus petit. Il forme grossièrement un cylindre de 80 cm de haut avec un diamètre d’environ 1 m. Ce qui représente approximativement un volume de 0,63 m3.

957
La sonde Rosetta a été plongée dans sa torpeur le 8 juin 2011. Depuis, les communications avec la Terre sont coupées, et le dispositif fonctionne avec le strict minimum. Après avoir voyagé à plus de 700 millions de km du Soleil, distance à laquelle les panneaux solaires captent difficilement l’énergie de notre étoile, Rosetta revient dans des zones plus clémentes et peut sortir de son hibernation le 20 janvier 2014. Cette veille a duré 957 jours.

64
Les panneaux solaires de Rosetta, fournissant l’énergie nécessaire au bon fonctionnement des appareils à bord, mesurent 64 m2. Au plus près du Soleil, ils fournissent une puissance de 8.700 W, mais ne proposent que 450 W lorsque la distance est maximale.

21
À bord, la sonde Rosetta est bien pourvue, puisqu’elle embarque 21 instruments scientifiques. L’orbiteur obtient tout juste la majorité absolue, avec 11 d’entre eux. Les 10 autres équipent l’atterrisseur Philae.

186
Tous ces appareils scientifiques représentent un certain poids. Ceux disposés sur l’orbiteur pèsent 165 kg, en plus des 21 kg des instruments de Philae. Soit un total de 186 kg.

67P/T-G est une comète dite périodique, c’est-à-dire qu’elle suit une orbite fermée et qu’elle revient régulièrement près du Soleil.

139.320
Dans sa course vers la comète 67P/T-G, la sonde Rosetta s’est aidée de l’attraction terrestre pour changer sa trajectoire et gagner en vitesse à trois reprises. Après son dernier passage, elle se déplaçait à 38,7 km/s, soit 139.320 km/h.

650 millions
Lorsque Philae se posera sur la comète, Rosetta et lui seront situés à environ 650 millions de km de la Planète bleue, d’où ils sont partis.

137
Entre le lancement de Rosetta en mars 2004 et la fin de la mission en août 2015, il se sera écoulé 11 ans et 5 mois, soit 137 mois.

5
La comète 67P/T-G forme grossièrement un corps elliptique de 5 km sur sa plus grande longueur et de 3 km de largeur.

6,568
Il existe trois types de comètes. Celles qui sont dites périodiques et qui reviennent à intervalle de temps régulier, comme la comète de Halley, celles qui ne font que passer et circulent dans l’univers, et celles qui explosent à l’approche d’une étoile, comme ce fut le cas récemment pour la comète Ison. 67P/T-G est une comète périodique, qui revient tous les 6,568 ans à la même position sur son orbite.

3 milliards
La comète constitue un bloc massif d’environ trois milliards de t. Mais c’est aussi approximativement la distance parcourue en kilomètres sur son orbite durant une révolution. Elle se déplace donc approximativement à 52.000 km/h en moyenne.

5,722
L’orbite de 67P/T-G n’est pas circulaire mais elliptique. Ainsi, son aphélie, la distance maximale par rapport au soleil, équivaut à 5,722 UA, soit 858 millions de km. À l’inverse, son périhélie, c’est-à-dire le point où la comète est la plus proche du Soleil, se trouve à 1,29 UA, ou 194 millions de km.

1959
Dix ans avant sa propre découverte, soit en 1959, la comète 67P/T-G a été déviée de sa trajectoire habituelle en passant à proximité de Jupiter, dont l’attraction a modifié l’orbite, et donc le périhélie. Passant plus près du Soleil, elle est devenue visible, et a pu être observée pour la première fois le 11 septembre 1969.

Astronomicalement

Françoise

30-01-2014 à 14:47:20
BONJOUR
Les astrophotographes vont se régaler avec cette supernova

En espérant un ciel propice pour la semaine prochaine


[url - La plus proche désintégration stellaire depuis 1987 a été détectée par hasard par des étudiants londoniens. Elle sera bientôt visible dans le ciel à l'aide d'une simple paire de jumelles.


Tous les télescopes sont désormais braqués sur elle. Mardi dernier, une équipe d'étudiants anglais de l'University College London assistée de leur professeur, le Dr Steve Fossey, ont détecté par hasard l'explosion d'une étoile située dans une galaxie voisine, Messier 82. Ce phénomène, appelé supernova, est un événement extrêmement brutal: une énergie équivalente à celle dégagée par le Soleil pendant toute sa vie, dix milliards d'années, est expulsée en une seule seconde.
Cette explosion est survenue à 12 millions d'années-lumière «seulement». Il faut remonter à 1987 pour trouver un événement plus proche: l'étoile s'était alors pulvérisée à 150 000 années-lumière de nous. Le flash lumineux associé fut visible à l'œil nu pendant plusieurs jours dans le ciel. Cette fois-ci, il faudra au moins une bonne paire de jumelles pour distinguer la supernova à son pic de luminosité (la semaine prochaine).

Comme les instruments d'observation puissants ont fait des progrès considérables, «on pourra peut-être retrouver cette fois-ci une image de l'étoile avant son explosion dans les archives», espère Robert Mochkovitch, spécialiste des supernovae à l'Institut d'astrophysique de Paris (IAP). «Ce serait un petit miracle.»
Mieux comprendre ces «chandelles standards»

On sait déjà qu'il s'agit d'une naine blanche, une étoile de la taille de la Terre mais dont la masse est voisine de celle du Soleil. «Elle a explosé après avoir capté la matière d'une étoile voisine jusqu'à approcher une masse critique de 1,4 masse solaire», explique le chercheur. L'étoile s'est contractée au fur et à mesure de cette accrétion jusqu'à devenir à peine plus grosse que la Lune. Cela a provoqué une montée en température du cœur qui a débouché sur un emballement des réactions de fusions nucléaires. L'explosion est si violente que l'étoile est intégralement pulvérisée.
Ces supernovae, dites de type 1a, émettent toutes, en théorie, la même quantité de lumière. Les astronomes s'en servent donc comme référence pour déterminer la distance des galaxies et la vitesse à laquelle elles s'éloignent les unes des autres. On parle de «chandelles standards». Cette nouvelle explosion est une occasion rêvée d'en affiner notre compréhension, «ce qui est fondamental, en cosmologie, pour déterminer plus précisément l'accélération de l'expansion de l'Univers», rappelle Pierre Antilogus, physicien au CNRS.[/url]
30-01-2014 à 20:48:44
chouette une SN de plus dans note voisinage !
(je crois que je n'aurais pas le temps de la shooter celle-là, snif... qui s'en charge ? )
30-01-2014 à 21:11:15
Allez je veux bien essayer si le temps le permet
A+ stef
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